Les produits correspond à la description du site et de très très bonne qualité merci
Très bon produit facile à installer, paramétrer et utiliser
L’usage de la bicyclette pour les trajets domicile-travail est en plein essor en France.
Débuté voici une quinzaine d’années, ce mode de déplacement se développe énormément depuis la crise COVID. Le vélotaf est de plus en plus prisé pour les trajets de courte distance. Un engouement qui touche notamment les habitants des grosses agglomérations ou des territoires ayant investi dans des aménagements cyclables permettant de pédaler pour se rendre à son travail.
Comment le vélotaf se développe-t-il et quels sont ses avantages et son évolution dans le futur ? Voici un coup de projecteur sur cette pratique du vélo.
Sommaire vélotaf
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« Vélotaf ». Ce nouveau mot-valise découle d’une contraction entre le mot « vélo » et le mot « taf » et s’emploie pour « désigner le fait de se rendre au travail à vélo ».
L’expression est apparue dans les années 2000. Auparavant marginal, le déplacement à bicyclette pour aller travailler a littéralement explosé. Un français sur cinq demeurant dans de grandes agglomérations enfourche sa petite-reine pour accomplir le trajet domicile-travail.
Curieusement, les vélotaffeurs désignent ceux qui enfourchent leur vélo pour se rendre sur leur lieu professionnel et ne s'appliquent pas aux professionnels qui travaillent avec leur vélo (livreurs).
Le portrait du vélotaffeur correspond à une personne agé de 42 ans en moyenne, cadre de profession (61 %), en couple avec enfant(s) à charge (38 %). Une étude publiée par l’INSEE* montre que les cadres sont quatre fois plus nombreux que les artisans à utiliser ce moyen de transport pour aller « tafer ».
*https://www.insee.fr/fr/statistiques/5400972
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Et si le bonheur était simple comme le vélotaf ? Selon le chiffre du Baromètre de la mobilité active, 57 % considèrent que le vélo de ville améliore leur qualité de vie. La pratique du vélo permet à la fois de faire de l’exercice physique et des économies.
Les cyclistes ne sont plus tributaires des conditions de circulation. Ils ne sont plus concernés par les bouchons ni le prix du carburant à la pompe. Selon le youtubeur "Altis play" adepte du vélotaf, l’usage du deux roues pour aller au travail revient dix fois moins cher qu’en voiture ! Une estimation qui prend en compte l’achat du matériel et des accessoires, l’assurance, les frais d’entretien, etc. Ainsi la facture s’élève à 0,58 euro pour 440 trajets de 4 km à vélo traditionnel et 0,70 euro pour le vélo électrique contre 6,80 euros pour la voiture.
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C’est décidé, vous allez prendre le vélo pour aller au travail ! Vous rejoignez le club des vélotafeurs qui ne cessent de grandir depuis ces deux dernières années en France.
Mais pour cela, vous devez vous équiper pour faire du vélotaf…
Quels sont les éléments indispensables et quels sont les accessoires les plus pratiques pour vélotafer par tous les temps et en toute sécurité ?
Voici nos conseils assortis d’une checklist des équipements recommandés ou indispensables à pointer avant d’enfourcher votre petite reine.
On ne le redira jamais assez : faire du vélo est excellent pour la santé et pour l’environnement. Non seulement vous allez faire des économies de carburant, réduire votre empreinte carbone, mais en prime vous entraînez votre cardio et retrouvez un sentiment de liberté jouissif en vous affranchissant des contraintes de la circulation.
Cependant avant de profiter de tous les bienfaits du vélotaf, vous devez posséder une bicyclette.
Deux possibilités s’offrent à vous :
Si l’entreposage du vélo, aussi bien chez vous que sur votre lieu de travail, pose problème par manque d’espace ou si vous cherchez un modèle pratique à transporter, on vous conseille le vélo pliable.
En quelques secondes, vous pouvez le stocker dans le coffre d’une voiture ou le ranger dans une réserve à bagages.
Le vélotafeur l’appréciera pour se rendre au bureau, surtout s’il doit grimper des escaliers pour le mettre à l’abri. Le mini-vélo permet de circuler facilement dans une agglomération et il existe une version électrique du vélo pliable.
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Vous aimez l’effort physique, mais vous ne tenez pas à arriver systématiquement à bout de souffle et exténué au travail. Le rouge aux joues et une respiration haletante conviennent mal à la prise de parole en réunion.
Dans ce cas, le vélo électrique sera l’élu de votre choix.
Il est conseillé pour effectuer des déplacements importants et gravir de grands dénivelés. Le VAE existe dans tous les modèles (route, cargo, pliable, gravel, VTT, etc.). Pour vous aider à trouver le vélotaf électrique parfait, évaluer vos besoins et la distance de vos déplacements pendulaires. Vous saurez immédiatement quelle doit-être l’autonomie de la batterie.
Plus votre budget est conséquent, plus votre vélo électrique sera équipé d’un moteur puissant et doux pour grimper les dénivelés importants. Vérifiez également que vous pouvez retirer la batterie facilement pour éviter les vols.
On vous rappelle que par décret, le vélo électrique est bridé à 25 km/h.
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Pour les parents voulant faire du vélotaf et déposer sur leur trajet les enfants à l’école ou à la crèche, le vélo cargo va simplifier leur existence.
Prévu pour asseoir jusqu’à 4 bambins sur certain modèles, le modèle cargo nécessite un peu de pratique en raison de son centre de gravité très bas. Vous pouvez aussi l’employer pour transporter vos sacs de courses.
En ville, c’est un moyen de transport familial très pratique qui remplace de plus en plus souvent la voiture dans les foyers.
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On pense immédiatement au vélo hollandais quand on évoque le vélo de ville.
Sa position ergonomique, des grandes roues et une selle large et rembourrée offrent un vrai confort pour des déplacements domicile-travail.
Vous apprécierez son look élégant et ses aspects pratiques. Les sacoches de vélo et le porte-bagages sont bien appréciables pour transporter ses affaires de bureau, ranger quelques achats au retour et les protéger en cas de pluie.
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Avant de vous lancer sur les routes et la circulation avec votre vélo, il est indispensable de sécuriser au maximum sa pratique pour éviter les risques d’accident et leurs conséquences.
Voici des accessoires qui rendront les vélos plus sûrs de jour comme de nuit. Les adopter, c’est également la meilleure façon de s’affirmer comme un vélotafeur responsable de la sécurité de tous :
Le mantra du vélotafeur doit être « il n’y pas de mauvais temps, il y seulement de mauvais vêtements ». Pour affronter le froid, la pluie et la chaleur, il faut être bien équipé, car il n’est pas question d’arriver en cuissard au bureau lorsqu’on fait du vélotaf. Cela pourrait détonner au milieu des costumes, tailleurs et blazers de certaines entreprises…
Le vélotafeur doit apprendre à combiner des vêtements qui permettent à la fois de pédaler à l’aise et d’être présentable sur son lieu professionnel.
Il n’existe pas une tenue idéale pour faire du vélotaf, mais des équipements choisis par les cyclistes en fonction de la météo. Les matières techniques comme le Gore-Tex sont les plus adaptées à la pratique du vélo. Elles sont spécialement pensées pour l’exercice du sport et offrent à la fois l’élasticité, la respirabilité, un entretien facile et un séchage rapide. Les coupes sont conçues pour donner de l’aisance au mouvement.
Rien de pire que de se sentir engoncer dans un vêtement pour faire du vélo. Les gestes sont bridés et on se sent moins à l’aise pour conduire un vélo.
Pour avoir chaud et être protégé du froid qui se ressent davantage lors des déplacements, enfilez sous un pull fin un sous-vêtement technique qui maintient la chaleur corporelle. Ajoutez-y une doudoune sans manches pour conserver une bonne mobilité du buste ou un blouson molletonné léger. Cette combinaison s’inspire de la règle des trois couches éprouvée par tous les spécialistes de la randonnée.
Elle permet de maintenir la chaleur corporelle et une bonne aération. Vous serez moins sujet au choc thermique en arrivant dans des locaux chauffés et par conséquent à une brusque bouffée de transpiration.
En hiver, vous devez protéger aussi vos extrémités. Les doigts et les pieds gelés sont un calvaire lorsqu’on fait du vélo. Il est nécessaire de porter des gants doublés à l’intérieur et imperméables pour ne pas risquer les engelures. Vous chausserez une paire de sneakers avec des semelles en caoutchouc isolantes et antidérapantes.
Enfin, n’oubliez pas de protéger vos oreilles et votre tête du froid. Vous pouvez enfiler une cagoule sous le casque pour tenir le cou et le nez au chaud en hiver. Ces vêtements et accessoires pour vélotafer en hiver sont encore plus nécessaires pour les cyclistes sur vélo à assistance électrique, qui demandent moins d’engagements physiques et peuvent tenir une vitesse constante en ville. Le risque de faire un chaud et froid doit être pris en compte.
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Le vélotaf sous la pluie n’a rien de réjouissant ! Mais avec de bons vêtements, cela peut devenir supportable.
On commence par l’achat d’un poncho de pluie ou d’une veste imperméable. On choisit de préférence des modèles qui descendent au genou pour la protection du bas du corps des éclaboussures. Le must de la cape de pluie est celle avec un soufflet dans le dos pour loger un sac à dos, une capuche pour rabattre sur le casque de vélo, des élastiques pour mettre les pouces et tenir le guidon et des bandes réfléchissantes dans le dos.
On imite les randonneurs en ajoutant un pantalon de pluie, sans oublier des sur-chaussures ou des couvre-chaussures. Les matières déperlantes permettent à l’eau de glisser sur la surface.
La jupe de pluie est une protection pour la cycliste en jupe. Des gants imperméables et antidérapants permettent de tenir le guidon solidement. L’humidité n’entraînera pas une mauvaise préhension qui peut provoquer des écarts de route lors d’un trajet.
Ainsi équipé, le vélotafeur arrive bien au sec au travail, même par jour de grande pluie.
Pour vous protéger des gouttes, en particulier si vous portez des lunettes, vous apprécierez le port du casque avec une visière.
Enfin, une veste imperméable glissée dans une poche de sacoche est une précaution pour ne pas se laisser surprendre par la pluie en ville.
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La chaleur est rapidement plus insupportable en ville. Les premiers trajets sont souvent plus difficiles pour les cyclistes en été. La hausse de la température du corps provoquée par l’effort physique s’ajoute à celle du thermomètre. Le problème des cyclistes est de ne pas arriver au travail en sueur.
Pour éviter cela, voici quelques conseils sur le choix de la tenue. Faire l’achat d’une veste coupe-vent plus légère qu’une cape de pluie pour l’intersaison évite l’effet sauna qui augmente la transpiration.
Le vélo à assistance électrique permet aussi de réduire ses efforts lors des trajets et de moins transpirer pour aller au travail. Equiper son vélo avec une sacoche ou un panier permet aussi d’y déposer le sac à dos, source de transpiration sous la veste ou le blazer.
Ces astuces permettent aux cyclistes de vélotafer en craignant moins les conséquences de la chaleur en ville. À ces conseils, on ajoutera le port d’un tour de cou au printemps pour ne pas attraper mal à la gorge et le port du casque qui protège contre les coups de soleil. Sans oublier d’emporter dans sa sacoche un brumisateur pour se rafraîchir en arrivant.
Voici quelques conseils de tenue pour faire du vélotaf au féminin. En été, les cyclistes porteront un shorty ou une jupe short et un haut technique (tee-shirt et coupe-vent) selon la température.
Dès l’automne, elles opteront pour un bas de ville associé à une veste ou une doudoune légère et un haut technique. Le reste de la tenue est conservé dans la sacoche. On recommande aussi de laisser au travail une paire de chaussures de ville pour pouvoir pédaler en baskets.
Pour convertir au vélotaf les actifs, de nombreuses aides financières ont été mises en place en France. Les salariés qui adoptent le vélo traditionnel ou le vélo électrique, la trottinette ou le scooter pour leur trajet professionnel se voient octroyer une indemnité kilométrique de 500 euros par an. Le FMD (Fond Mobilité Douce) voté en 2019 s’applique à tous les moyens de transport relevant des mobilités douces, mais reste conditionné au bon vouloir de l’entreprise qui peut choisir de l’appliquer ou pas.
Les vélotaffeurs peuvent bénéficier à la fois de la participation de l’employeur à l’abonnement au transport public ET du FMD. Ce cumul des aides est bien venu pour ceux qui doivent se rendre à bicyclette jusqu’à une gare pour prendre ensuite un train ou un métro pour gagner leur entreprise.
Depuis le 1er janvier 2022, l’attribution du titre mobilité est simplifié. S’inspirant du ticket restaurant, il est désormais disponible en prépayé et dématérialisé pour régler les “biens et services liés aux déplacements des salariés”.
De plus, les actifs qui veulent prendre leur vélo pour aller “tafer” peuvent aussi bénéficier de plusieurs aides de l’État et des collectivités :
Région et département proposent des aides pour encourager les déplacements à vélo qui peuvent s’additionner à l’aide accordée par une agglomération.
C’est à chacun de se renseigner pour connaître celles auxquelles il peut prétendre. Leur cumul peut s’avérer réellement très intéressant et couvrir jusqu’à 75 % de l’achat d’un vélo dans certaines régions.
Selon une étude menée par AG2R La Mondiale et L’Union Sport & Cycle, 8 % des Français déclarent prendre leur vélo pour se rendre à leur travail au moins une fois par semaine.
Pour le moment ces fans du vélotaf demeurent dans les villes de plus de 20 000 habitants situées majoritairement en région parisienne.
Ces cyclistes effectuent en moyenne un trajet de 6 kilomètres en 23 minutes. Ces chiffres montrant l'engouement pour le vélotaf sont corrélés par ceux diffusés par le baromètre de la mobilité active révèlant que "69 % des salariés aimeraient bénéficier d’un vélo de fonction".
Pour faciliter cette conversion, des initiatives incitent les sociétés et les salariés dans la cyclomobilité. Le programme Objectif Employeur Pro-Vélo se donne pour mission l’accompagnement de 4 500 employeurs dans le développement d’une culture du vélo au sein de leurs structures, tandis que le programme Goodwatt propose d’aider les sociétés à prêter pendant un mois un vélo à assistance électrique (VAE) à leurs salariés avec une formation pour apprendre à rouler en ville.
Conjointement des start-ups, comme Tandem ou Zenride, proposent des services de location de vélos de fonction aux employeurs. Elles ont imaginé des solutions "all inclusive" comprenant en plus de la location de bicyclettes, un contrat d’assurance couvrant également le matériel et les équipements de sécurité.
Ces initiatives sont d’autant plus intéressantes pour les employeurs qu’elles ouvrent des droits à un abattement fiscal. Cette action en faveur de la mobilité douce et du développement du vélo de fonction s’avère un bon investissement pour les employeurs. Des actions qui doivent être menées en même temps que sont réalisés de nouveaux aménagements cyclables dans l'Hexagone pour pouvoir vélotafer en toute sécurité.